Un mini-récit autour du test d'un théâtre post-soviétique, par Chestel !
Le jeu : Inflorenza, héroïsme, martyre et décadence dans l’enfer forestier de Millevaux
Joué le 31/07/2019 à l'Udocon

Konrad Lembcke, cc-by-nc, sur flickr
Le théâtre : Millevolodine
Un théâtre à la manière du post-exotisme. Des personnages dont on ne sait s’ils sont vivants ou morts, des moines-soldats, des sorcières orphelines, des camarades de désastre et des révolutionnaires bicentenaires. Composé à six mains par Côme Martin, Eugénie et Olivier (aka Orféo)
Ma 4e partie de l'Udocon : Inflorenza, avec Eugénie la chef de la résistance au tarif de 2 cigarettes (mais ce n'est pas ce que vous croyez), Côme Martin en fanatique vengeur, Orfeo² en vieil enfant conteur privé de voix, Sammael99 le balladin mangeur de chat et moi-même, chesen colosse rongé par la culpabilité et les radiations.
Prisonniers d'un train qui nous mène vers un truc pas cool, échappés dans la toundra enneigée et radioactive, à la recherche d'un amour, d'une vengeance, d'un slogan. C'était beau, glauque, onirique. J'ai réussi à finir fusillé par des ombres sur un mur dans les restes d'une centrale nucléaire éventrée tout en étant jeté dans le trou des chiottes du train par le personnage d'eugénie. J'adore ce jeu.
J'ai aussi noté le moment de panique d' @Orfeo² qui était prêt à me "X"er alors que je prenais un nourrisson dans les mains.
Du coup, j'ai été inspiré pour un jeu "slogan" où on joue des leaders politiques qui scandent un et un seul slogan lors de manifestations jusqu'au changement de gouvernement. Je le teste et va pour trop long pas lu. »